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mardi 4 mars 2014

Sur le grill #2 ~ Cindy Van Wilder

Cette semaine, je reçois quelqu'un que j'apprécie énormément. Une auteure de talent, à découvrir et surtout, à suivre.



Nous venant tout droit du plat pays, Cindy Van Wilder est une jeune femme épatante et pétillante de joie, au sourire bienveillant et aux éclats de rire sans pareils ! Il se dit même qu'elle aurait plusieurs clones pour l'aider au quotidien mais nul n'a confirmé l'information ! (*rires*)

Auteure dont la Belgique peut être extrêmement fière, Cindy a le mérite de vous faire voyager et c'est un plaisir pour moi de la recevoir en ces lieux. Vous trouverez tout en bas de cette interview les parutions de la demoiselle.

C'est parti !


Bonjour Cindy Van Wilder !
Bienvenue chez moi ! 

Hello Bérengère, merci de me recevoir !

Correctement installée ? Alors, Cindy, plutôt thé ou café ?

Parfait ! Est-ce que j’ai droit aux deux ? :D

Naturellement ! Et pour écrire ?

Ça dépend du moment en fait : si c’est au matin, je carbure au mug de café. Si c’est durant l’après-midi, je préfère le thé.

Les Héritiers, le premier tome de ta trilogie, Les Outrepasseurs (Gulf Stream), est sorti depuis quinze jours maintenant. C’est également ton premier roman.  Peux-tu nous présenter ton roman en quelques mots. Comment t’es venue l’idée d’écrire cette histoire ?

Il représente une convergence d’idées entre la volonté de dépeindre un conte de fées à ma sauce, des personnages à dimension humaine, avec leurs joies, peurs et angoisses, et un univers que je voulais étroitement associé à notre réalité. L’idée est venue d’un défi lancé par une amie, qui en avait certainement assez de m’entendre râler sur les contes Disney – trop gentillets à mon goût – et qui m’a donc conseillé d’écrire ma propre version. Et comme je peux difficilement résister à un défi littéraire, n’est-ce pas…
Pour décrire ce premier tome, je dirais que c’est l’histoire d’une malédiction, d’un groupe de personnages face à une menace extérieure dont ils ne savent rien et à laquelle ils doivent s’adapter. Comment vont-ils réagir ? C’est aussi l’histoire d’un désir interdit, d’une rencontre qui n’aurait jamais dû être. Et bien sûr, de la création des Outrepasseurs.

Je sais que tu as eu droit à un lancement magistral organisé par ta maison d’édition, Gulf Stream. Tes impressions ?

Ah, mes impressions… Elles sont forcément positives ! J’ai beaucoup de chance, d’abord qu’un premier roman ait été accepté par une maison telle que Gulf Stream, dont j’admirais déjà les collections, et ensuite de pouvoir bénéficier du soutien et de l’enthousiasme de l’équipe. C’est quelque chose que je souhaite à tous les auteurs de vivre un jour !

Publier un premier roman est une chose fantastique en soi. Et nous savons toutes deux que cela prend parfois longtemps. Quel fut ton cheminement pour en arriver là ?

Hé oui, nous le savons bien ! Le cheminement fut assez long, d’abord par l’écriture de ce premier tome, ensuite par son passage en cycle chez CoCyclics. Je ne regrette cependant absolument pas de l’avoir fait : non seulement j’ai bénéficié de conseils et d’astuces, je me suis confrontée aux critiques, mais de plus j’ai fait la connaissance de personnes formidables.
Vient ensuite l’attente suite aux soumissions chez divers éditeurs. Et le « oui » huit mois après l’envoi.
Quand je dis que « patience » est un des maîtres mots de l’écrivain !

Tu affectionnes beaucoup Londres et d’ailleurs, les Outrepasseurs s’y déroulent en partie. Était-ce comme un passage obligé ?

Pas un passage obligé, mais un hommage à ce qui est une ville de cœur pour moi. On m’a déjà demandé si j’avais des racines anglaises, mais malheureusement (du moins à ma connaissance !) je n’en ai pas trouvé ! Le sentiment que j’ai en évoquant cette ville est multiple : j’y suis allée à plusieurs reprises et j’y retournerai encore quand elle ne cesse de dévoiler de multiples facettes. Comme je le disais sur mon blog, en parlant de « London Calling », se promener à Londres, c’est aussi rencontrer l’Histoire à chaque carrefour. Cette ville ne peut donc que me fasciner !

Se lancer avec une trilogie est assez risqué. Ne t’est-il jamais venu à l’esprit que cela pouvait se révéler un handicap d’une certaine manière pour une première publication de cette envergure ?

Oui, bien sûr. En même temps, on le voit assez souvent dans les rayons des librairies, le format en trilogie est assez courant, que ce soit en jeunesse et en imaginaire. Je pense que ça répond en quelque sorte aux attentes des lecteurs, qui l’ont intégré dans leurs habitudes en littérature.

Le lancement des Outrepasseurs a bénéficié d’une belle promotion ici et ailleurs, sur ton blog notamment. En tant que bloggeuse assez assidue, c’est important pour toi de mettre en quelque sorte la main à la pâte ?

Naturellement ! Il aurait été quand même dommage de bénéficier d’un espace d’expression tel que ce blog et de ne pas parler de mes aventures dans le pays de l’édition. D’autant plus si ca peut servir à d’autres ! Mais ce blog n’est pas qu’un outil de promotion : j’y parle de ce qui me tient à cœur, j’y répertorie mes lectures, j’y organise des concours, bref je le nourris avec mes sujets d’intérêt. Enfin, il m’a permis de faire de très belles rencontres, entre bloggueurs, membres de forums, lecteurs et auteurs.

Être coup de cœur à la Fnac t’a beaucoup surprise. Une reconnaissance dont tu peux être fière et qui est amplement méritée. Heureuse ?

Ah ça… Quand je l’ai découvert, je suis sans doute passée par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et par pas mal d’émotions aussi ! Surprise, joie, étonnement aussi. Recevoir trois coups de cœur de la part de libraires de la Fnac est un événement merveilleux. Et le voir sur le site de la Fnac… Je n’ai pas de mots !

Ta série Les Outrepasseurs est ton premier roman mais ce n’est pas ta première publication. Tu as publié "Au service des insectes" dans la collection E-courts chez Voy’[el] ou encore "Le Serpentaire", une série en deux épisodes (pour le moment ;-) ) aux Editions Laska. L’un est plutôt post-apo tandis que l’autre est teinté de romance fantasy. Est-ce important pour toi de te diversifier dans tes écrits ?

Totalement ! Je n’ai pas envie de me cantonner à un genre, j’ai envie d’écrire sur ce qui me touche, ce qui me plaît aussi. Et même si l’imaginaire conservera toujours ma préférence – on ne renie pas un coup de cœur qui dure depuis plus d’une dizaine d’années ! – je ne suis pas pour autant fermée aux autres courants. Je vis aussi une phase d’ouverture, en particulier dans mes lectures, où je (re)découvre par exemple des voix, des auteurs en littérature générale, en romance, en romans historiques… Bref, je dirais donc « no limit » !

L’écriture fait partie intégrante de ta vie mais que représente-t-elle au fond pour toi ?

Un besoin. Je dis souvent que je vis avec une Muse dans la tête et quand l’envie me vient de coucher sur papier les histoires qu’elle me souffle, de me confronter à nouveau à la page blanche et de donner vie aux personnages, aux intrigues, aux voix, c’est un flux irrésistible. Je ne pourrais pas lutter contre, même si j’en avais envie. Et bien sûr, je ne le désire absolument pas.

Si demain, un jeune auteur venait te voir pour te demander conseil, que lui dirais-tu ?

Que l’écriture, c’est du travail, du travail… et encore du travail. Que c’est de l’attente aussi, qu’il faut savoir se montrer patient, acharné aussi, obstiné même. Et que paradoxalement, il faut aussi reconnaître le moment de tourner la page d’un projet et d’en débuter un autre. Enfin, il faut croire en soi, en sa volonté, en sa Muse. Je ne connais pas de recette miracle.

Merci beaucoup, Cindy ! C’est toujours un plaisir de discuter avec toi et nous aurons l’occasion de papoter à nouveau sur tes écrits prochainement !
À très bientôt !

Au plaisir, très chère !

Le plaisir est pour moi !




Retrouvez Les parutions de Cindy Van Wilder  ici :

T1 des Outrepasseurs, Gulf Stream





3 commentaires:

Merci de faire vivre ce blog ! A très bientôt !