[Chronique] When the going gets through ~ Cécile Duquenne

Titre : When the going gets through (Episode 7 des Foulards rouges)

Auteure : Cécile Duquenne

Editeur : Bragelonne - Collection Snark

Nombre de pages : 60

 

Quatrième de couverture :

 

Ça y est, Lara, Renaud, le Capitan et un certain nombre d’autres Bagnards quittent enfin le sol de la planète-prison. Destination ? La Terre... Mais il faut payer chèrement sa liberté, et dans l’espace, le danger est partout : dans les vaisseaux du Parti qui font blocus comme au cœur même du vide où règne un mystère qui pourrait bien coûter la vie aux évadés.

 

Mon avis :

 

Arghhhhhhhhhhhhhhh ! C'est fini ! Voilà que se clôture la saison 1 des Foulards rouges. Sur les chapeaux de roue. En fanfare. Tenue en haleine avec rythme, tensions et justesse... autant dire que pour une clôture de saison, on est vraiment servi comme dans une série télé de bonne facture.

Autrement dit, cette fin est digne des séries télé que j'affectionne avec des ingrédients totalement en adéquation de ce qu'on peut attendre d'une fin de saison.

 

On suit Renaud et Lara dans une folle course-poursuite qui réserve son lot de surprises et d'êtres fantastiques ! Et là d'ailleurs, ce fut une excellente surprise et contrairement aux réserves que j'avais émise sur l'apparition des dragons dans l'épisode précédent, ici la cohérence est entière et fort bien amenée.

De même que le principe des trous noirs qui trouvent sa résolution avec finesse et justesse.

 

Concernant les personnages, on découvre encore une facette différente de leur personnalité, plus humaine, plus sociale et ce n'est sans doute pas étranger avec leur rapprochement de leur but final (voyez comme j'essaie de ne pas trop spoiler ^^).

 

Seul regret concernant cet épisode c'est son côté moins western que lors des précédents morceaux. Ce qui est somme toute normal finalement puisque l'action se situe hors de Bagne.

 

Autant dire que toute cette saison fut trépidante, Cécile nous proposant un sujet original traité avec beaucoup d'imagination et subtilité tant en restant dans son fil conducteur. Là où le pari fut osé, c'est concernant le style et le genre, mêlé et à la fois transgenre mais pourtant inclassable tant il pioche à gauche à droite des éléments qui en majeure partie (et ceux qui auront lu ma chronique précédente savent que je n'ai pas totalement adhéré à un aspect dont j'ai d'ailleurs parlé avec la miss ^^) s'emboîtent fort bien et nous conduisent là où l'auteure avait prévu de nous emmener. Là est aussi une force du récit - ou devrais-je dire de l'ensemble des récits - car finalement, c'est là tout but d'un livre, nous emmener au point final. Et Cécile s'en sort magistralement. J'en profite également pour dire à Cécile que l'usage des proverbes en début d'épisode est tout bonnement fabuleux et je les adore !

 

Autant dire que j'attends la saison 2 avec grande impatience !

 

Bravo Cécile !