[Chronique] Aristotle and Dante discover the secrets of the universe ~ Benjamin Alire Saenz

 

 

Titre : Aristotle and Dante discover the secrets of the universe

Auteur : Benjamin Alire Saenz

Editeur : Simon & Schuster Books for Young Readers

Nombre de page : 370

(Version anglaise)

 

Quatrième de couverture :

 

Aristotle is an angry teen with a brother in prison. Dante is a know-it-all who has an unusual way of looking at the world. When the two meet at the swimming pool, they seem to have nothing in common. But as the loners start spending time together, they discover that they share a special friendship—the kind that changes lives and lasts a lifetime. And it is through this friendship that Ari and Dante will learn the most important truths about themselves and the kind of people they want to be.
 

 Mon avis :

 

J'aime lire en anglais mais j'avoue que ça faisait longtemps. Je me suis lancée avec cette histoire il y a un moment et faute de temps, je n'ai pas réussi à le finir plus vite.

 

J'ai trouvé ce livre bouleversant, remuant, amusant parfois, émouvant aussi. Tour à tour vrai et poétique, ce récit nous emmène à la rencontre de deux adolescents atypiques : Ari et Dante. Deux mexicains que les clichés n'effraient pas et qui se demandent ô combien souvent s'ils sont ou non de vrai mexicains.

 

Si j'admets avoir trouvé quelques longueurs à l'histoire, il n'en reste pas moins que pour moi, c'est un très bon roman, proche du coup de cœur en raison de ces longueurs, qui dans la troisième partie, m'ont gênée un peu. Néanmoins, l'histoire est magnifique et totalement adaptée à notre monde moderne. Il aborde des thèmes forts tels que la quête identitaire, la recherche de soi, de ses buts mais aussi la question de l'acceptation. Comment accepter l'autre quand on n'est pas capable de s'accepter soi-même, à tel point que l'on se voile la face ? C'est là que nous emmène l'auteur à travers l'histoire d'Ari.

 

Et quel personnage cet Ari, introverti au départ mais qui s'ouvre peu à peu au contact de Dante. Ce Dante tellement lui.

 

Et la plume de l'auteur est simple, oui, mais adaptée, percutante et tellement émouvante aussi. Je me suis surprise à verser une larme quand arrive la scène avec l'oiseau. Tout comme celle de l'accident. Et la lucidité de Dante face à la naïveté tellement tendre d'Ari.

 

Je crois que c'est ainsi que l'on peut qualifier l'histoire. Une histoire tendre. A lire. Absolument !

 

(Oui, bon, j'admets que ces derniers mots me font pencher vers le coup de cœur. Un petit, mais un coup de cœur quand même.)

 

Dernière chose, la couverture. Totalement en adéquation avec le récit. On ne le comprend qu'à la fin. Je n'en dis pas plus.