Les commandements d'Earane : parce qu'il faut prendre le taureau par les cornes !

Parce que non. Je ne peux décemment pas m'arrêter là, sans rien faire, en baissant les bras parce que j'ai une soudaine baisse de régime. Non. NON. Quoi ? Je ne suis pas convaincante ? J'essaie, vous savez.

Alors, j'ai rédigé un manifeste. Mon manifeste à moi toute seule : les commandements d'Earane.

Commandement Un : Jamais tu ne te démotiveras

Commandement Deux : À écrire, toujours, tu t'attéleras

Commandement Trois : Mettre un point final à tes histoires, toujours, tu essaieras

Commandement Quatre : À divers genres, également, tu t'essaieras

Commandement Cinq : Sans relâche, tes écrits, tu reliras

Commandement Six : Jusqu'au bout, tes écrits, tu corrigeras

Commandement Sept : Toujours en toi, tu croiras

Commandement Huit : Le refus, sur toi tu prendras et accepteras

Commandement Neuf : Contre ton défaitisme et ton pessimisme, tu te battras

Commandement Dix : Avec humilité et gratitude, le succès, tu embrasseras.

J'ai mis l'accent sur le dernier commandement. Parce qu'à mon sens, dans mon cas, c'est un élément important. Cela pourrait passer pour de la prétention, mais ça n'en est pas. Je crois foncièrement que l'on doit embrasser le succès car rien n'est jamais acquis. L'humilité et la gratitude ont alors toute leur place et je pense que dans ce cas précis, c'est faire preuve d'une certaine grandeur d'esprit. 

Bien évidemment,je ne prétends nullement en être arrivée à ce stade. Pour cela, il faudrait que j'ai déjà eu la chance de voir acceptés de nombreux textes. C'est loin d'être le cas. Mais comme l'a si justement dit une grenouille aujourd'hui sur le forum CoCyclics, écrire c'est accepter de voir ses textes refusés, et ça, ça demande beaucoup de travail car l'ego de chacun est tel que parfois, il est extrêmement difficile de faire face au refus. Je fais partie de cette catégorie. Non pas que je possède un ego surdimensionné. Avant peut-être, mais plus maintenant. Pourtant, le refus reste toujours une épreuve, plus relative le temps grandissant. Ça se travaille, ça s'apprend car rien n'est jamais acquis, tout reste à faire.

Il ne me reste plus qu'à appliquer mes commandements à présent. Puis, je sais qu'en cas de soucis, vous serez là pour me remonter les bretelles ! ;-)