Allez, faisons le point.
Première chose, je suis ravie. J'ai dépassé les 10k mots dans mon NaNo ! Hourra ! Et je suis encore bien lancée aujourd'hui : j'ai déjà écrit plus de 2300 mots !
Seconde chose : j'ai entamé mon chapitre 13 dans le LdT. J'ai bouclé la partie réécriture complète et j'ai entamé la partie II avec les corrections de forme et le retravail de certains passages.
Premier constat : je suis exigeante à présent (et tant mieux d'un côté !). Du coup, alors que certains passages paraissaient corrects pour mes bêtas, vu toutes les modifications que j'ai apportées à la première partie, je me rends compte que je dois retravailler complètement certains morceaux de récit. C'est donc ce que j'ai commencé à faire aujourd'hui et je ne suis pas mécontente !
Ainsi, j'ai dépassé les 200k cec aujourd'hui !
Passons aux extraits, à présent !
Extrait n°1 : Almar se balade dans les égoûts gilrannais
J’avançais dans la
crasse, les pieds dans l’eau, les déchets, les excréments. L’odeur assez
nauséabonde me piquait au nez mais de temps à autre, des apnées m’aidaient pour
surmonter ça. Au-dessus de moi, j’entendais les bruits des gilrannais affairés à
leurs tâches quotidiennes et mû par la colère, doublé par la rancœur de Maro’rk
à l’égard de Maryen.
— Ça n’arrange pas
les choses, imbécile, murmura-je.
Ne t’occupe pas de ça, contente-toi d’avancer. Je promets
de me tenir tranquille tant que tu feras comme il faut, m’asséna-t-il mentalement.
Je me renfrognai, en colère contre moi cette fois.
Malgré les mises en garde, malgré mes envies marquées, je ne parvenais pas à
lui tenir tête. Du moins, pas encore.
Extrait n°2 : Lorelei se promène avec le fils adoptif d'Askaath, Jonas, un fils relativement surprenant, très loin de son père.
— Bonjour Dame
Lorelei, ravi de voir que vous vous promenez sans crainte. Le rouge vous va à
ravir. Vous devriez en porter plus souvent.
— Merci, me forçai-je
à répondre.
Puisqu’il paraissait lui
porter un certain intérêt, je profitai de l’occasion pour lui soutirer quelques
informations.
— N’y a-t-il donc
pas plus de femmes au service de cet inf… de votre père ? me repris-je.
— Accepteriez-vous
mon bras pour en parler ?
J’hésitai un bref
instant, puis consentis à accéder à sa requête.
Extrait n°3 : Lorelei et Jonas en pleine discussion
— Ma mère a donné sa vie pour
lui. Elle s’est sacrifiée. Elle l’aimait et lorsqu’un jour, l’un de ses
lieutenants tenta de lui voler son trône, elle s’interposa, prenant le coup à
sa place. Pour l’en remercier, il m’adopta.
— Et cela devrait faire de
lui un Seigneur ?
— Je vais vous apprendre
quelque chose, messire-le-fils-bâtard, me moquai-je, vous n’êtes pas le seul
dont la mère aima cet immonde personnage. La mienne aussi. Et si vous voulez
que je vous dise, même si elle est et reste ma mère, jamais je ne pourrai
comprendre qu’on puisse aimer ce monstre. Et croyez-moi, un jour, je le tuerai
de mes mains. Soyez-en sûr.
Extrait n°4 : Lorelei, en mauvaise posture... (Attention : public averti)
— Jamais je ne vous servirai, jamais, hurlai-je en m’emparant d’un poignard,
sur l’établi.
Je l’approchai de ma
gorge, apposai la lame sur ma peau nue. Jonas écarquilla les yeux et se lança
vers moi mais son père l’en dissuada d’un regard malveillant.
— On ne peut pas la
laisser faire, murmura-t-il à
l’attention de son père. Tu vas la regarder se tuer ?
— Ne me dis pas ce que j’ai à faire, jeune impudent. Tu oses encore braver
mon autorité ouvertement. Quant à toi, petite idiote, tu vas comprendre ce
qu’il en coûte de me défier.
Un mal de tête atroce
m’obligea à lâcher prise, comme étourdie après avoir reçu un coup sur le crâne.
J’entendis la lame heurter le sol et quand je revins à moi, je ne me trouvais
plus dans le laboratoire. Une horde de soldats et chevaliers plus affreux les
uns que les autres me ceinturaient. Je dus réprimer mon dégoût à maintes reprises
à mesure qu’ils se rapprochaient de moi.
Loin derrière, j’aperçus Askaath qui
profitait du spectacle, Jonas l’implorant de me laisser, couché à même le sol. Je fus assaillie par mes bourreaux en l’espace
d’un instant. Deux se jetèrent sur moi sans que j’aie le temps d’esquiver. Ils
étaient bien trop nombreux pour moi et moi… trop paniquée pour réagir. Je
sentis des mains se poser sur ma robe, d’autres tirer sur le tissu qui peu à
peu se mit à craquer avant de céder définitivement. Ma poitrine s’offrait en
spectacle, aux yeux de tous et cela ne prit que quelques secondes avant que
deux chevaliers ne me fassent tomber au sol et se jettent sur moi. Je me débattis comme un fauve mais ils me toisaient et se
riaient de moi. Les larmes roulaient le long de mes joues, je criais. Je n’en
pouvais plus de crier et balancer mes bras de gauche à droite. L’un
d’eux déboutonna son pantalon tandis que l’autre remontait mon jupon au-dessus
de ma tête. Un autre vint en renfort pour me maintenir tranquille. Deux autres
me tinrent les bras. Mon cœur battait la chamade et je fus submergée de
haut-le-cœur. Je sentis une main se faufiler dans mon entrejambe et aussitôt,
je vomis.
Je sentis alors la
colère se répandre dans mes veines, remonter le long des mes jambes ; mon sang bouillonnait
de rage. Alors, je laissai cette violence brute me pénétrer tout comme ce sexe
qui s’introduisit soudain en moi. Je cessai de crier, je relâchai la pression
et mue par le courroux, je précipitai mes bourreaux dans l’autre monde, corps
incandescents illuminant mon cauchemar qui s’envola en fumée tout comme leurs
cris stridents.
Extrait n°5 : Lorelei et Jonas après avoir vécu cette terrible mésaventure...
J’entendis Jonas se
trainer dans ma direction et par réflexe, je reculai. Il peina à se mettre
debout, Askaath l’avait encore bien humilié. L’arcade sourcilière ouverte, il
saignait. Il tituba jusqu’à un établi avec une pompe à eau. Il remplit un petit
récipient et me l’amena.
[...]
Jonas posa sa main sur
mon avant-bras, il sortit un mouchoir de sa poche et me le tendit.
— Je vous demande
pardon.
— Quoi ?
répondis-je, ahurie.
— Pour tout ce
qu’il vous a fait endurer…
— Ce n’était pas
réel, mentis-je.
— Pour moi non
plus, ce n’est pas réel. Cependant, quand je me réveille, la blessure est là.
[...]
— Que pourrais-je
faire d’autre ? Si je fuyais, il me retrouverait et me le ferait payer. Je
n’ai guère le choix.
— Non, Jonas. Tu te
trompes.
— Plus de
vous ? s’enquit-il en s’empourprant. C’est une avancée. La dame
baisserait-elle sa garde.
— Ne prends pas tes
désirs pour la réalité. Elle est suffisamment cruelle pour le moment. Mais
sache une chose. Je m’enfuirai de cet endroit. Un jour ou l’autre, mais jamais
je ne servirai ton père. Jamais. Quant aux choix que nous faisons, Jonas, ils
n’appartiennent qu’à nous. Nous seuls. Et on a toujours le choix. Toujours.
Et peut-être, sous peu, aurez-vous une illustration de mes dragons... si vous êtes sages !
Yata !
J'ai adoré le premier extrait ! Je trouve l'ambiance très bien rendue, je m'y suis plongée dans ces égouts !
RépondreSupprimerLes autres sont bien aussi mais comme je connais assez mal ton histoire, je ne vois pas bien qui est Jonas et ça m'a beaucoup perturbé (rah, voilà à quoi ça mène de ne pas suivre ton blog avec attention, je suis parfois paumée).
Merci beaucoup ! L'effet est réussi alors ! Je suis contente !
SupprimerJonas est le fils adoptif du vilain méchant, Askaath. Il est pleinement humain et épris de Lorelei ;-)(Et tu reviens quand tu veux :D)