mardi 14 août 2012

La colère du dragon (T1 du LdT) : quelques extraits

La reprise fut bonne. Les corrections avancent, même si je me sens toujours obligée de reprendre complètement certains passages ! :-)

Cependant, ce n'est pas une mauvaise chose. Au contraire.

Pour vous faire patienter, et parce que cela fait un moment, voici quelques extraits.


Toujours prisonnière du Sorcier-Seigneur, Lorelei assiste à une scène très étrange qui pourrait bien faire changer le cours des événements.


Extrait n° 1 :


Les lamentations des mages-nécromants s’intensifièrent et bientôt, un sentiment de malaise m’envahit. La pièce se refroidit, comme si toute vie quittait la pièce. Comme si la mort venait nous recouvrir de son voile obscur. Je les vis alors. Je sursautai. Dans un mouvement d’instinct, je reculai pour me coller contre le mur.
— N’ayez pas peur, très chère, elles ne vous feront aucun mal. Elles ne viennent pas pour vous. Elles sont destinées à notre ami ici présent, ajouta-t-il en désignant le soldat sur l’établi central.
— Qu’est-ce que…
— Des Ombres. Toutes droit venues de l’entre-deux mondes.


Extrait n° 2 :

La cage thoracique s’anima subitement. Peu à peu, le bruit d’une respiration se fit entendre. Le souffle moins haletant, la respiration saccadée s’affina à tel point qu’elle en devint régulière. Le mort reprenait vie. Le sang séché maculait ses vêtements, mais il ne s’en soucia guère. Je les vis s’affairer autour de lui, le glorifier. Les nécromants se congratulèrent, s’embrassèrent presque. Je me rendis compte de l’exploit auquel leurs recherches avaient abouti ; j’en tremblai. S’ils étaient capables d’en ramener un, à plus long terme, ils feraient de même avec d’autres. Des centaines, voire des milliers. Jonas s’empara de ma main, comme pour me réconforter ou se réconforter lui-même. Je l’avais vu se coller au mur, les yeux effarés, face aux Ombres qui déambulaient autour de nous, en quête de chair dont se nourrir.
Le mort se redressa, s’assit sur le rebord de la table de bois crasseuse et se tint avant d’en descendre. Sur ses deux pieds, tel l’enfant en bas âge qui apprend à marcher, il tituba puis expectora du sang. Il balaya la pièce des yeux puis son regard s’arrêta sur lui. Comme si seul l’instinct lui dictait sa conduite, il s’inclina.



Extrait n°3 :


J’en eus la confirmation bien plus tard dans la journée. Ceci n’était que le début. Dix autres suivirent, puis vingt, puis trente. Après, j’arrêtai de compter.



La suite, bientôt !


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