Où suis-je ?

Toujours là. Au même endroit.

Toujours.

Il y a quelques trucs dont il faut que je vous parle, évidemment. 

Bien entendu, vous savez que j'ai proposé le Souffleur aux éditeurs. La première vague n'est pas encore achevée que j'ai lancé la seconde. 

Le monde de l'édition est vaste. Il est aussi dans une dimension temporelle hors norme et les heures et minutes d'un éditeur ne sont pas les mêmes que pour n'importe quel quidam. Pour eux, les minutes sont des heures. Les heures, des jours. Leur quotidien est déjà fort chargé et nous ne sommes qu'une poussière d'étoile dans un cosmos bien fourni.

Toujours est-il que je ne désespère pas. Ni par les refus, ni par l'attente. Je tente de penser à autre chose en bossant sur autre chose (et là n'est pas une mince affaire, je vous le dis !).

Alors, faisons le point.

À ce jour, le Souffleur a pris ses quartiers chez bon nombre d'éditeurs. Il est revenu de chez certains, il est encore en séjour chez d'autres. Il s'est invité à la demande d'un éditeur dans un endroit que je n'avais guère prévu à la base mais qui m'a fait particulièrement chaud au coeur. Pourquoi ? Parce que c'est un éditeur que j'estime, que j'aime beaucoup et qui a vu passer en son humble maison des romans que j'ai dévorés et d'autres que j'espère pouvoir lire bientôt. Pouvoir espérer une publication chez eux est une possible réalité, qui sait. Nous verrons bien ! A l'heure actuelle, le Souffleur est en lecture et l'éditeur décidera de quelle suite lui sera donnée après. Je vous tiendrai bien entendu au courant !

À côté de ça, j'ai reçu hier un refus très encourageant. D'ailleurs, la personne m'a conseillé de poursuivre avec ce projet et surtout, de le soumettre ailleurs en me souhaitant courage et persévérance. 

Outre le fait que recevoir un refus est difficile, cela me permet aussi d'avoir une réponse claire et nette. Mieux vaut un nom que rester dans l'expectative, même si je conçois que le temps d'un éditeur est précieux et bien rempli, recevoir une réponse me semble le plus opportun. Plus encore dans le chef de celui qui débute et souhaite s'améliorer. Bien entendu, certains se croient déjà en haut de l'affiche, détenant le prochain bestseller que le monde s'arrachera. Ce n'est pas mon cas.

Je sais que j'ai des défauts (des gros, j'affectionne les adverbes, les fourbes !) mais je pense aussi avoir des qualités. Indéniables, m'a dit le dernier éditeur contacté et par qui mon projet a été refusé, le public n'étant pas adapté à sa collection. Ça fait du bien. Car même si on doute de soi, ça met du baume au cœur.

Mais par-dessus tout, recevoir une réponse permet de relativiser et de passer à autre chose, voire au refus suivant. *rires*

Il me reste encore des réponses à recevoir, notamment de l'éditeur mystère. Ensuite, j'ai encore quelques adresses à contacter. Là encore, nous verrons bien.

Sinon, mis à part le Souffleur, il y a un autre projet que je prends très au sérieux. Encore en pleine élaboration, il fait sans nul doute de ceux qui chamboulent une personne au plus profond de son âme puisqu'il aborde des thématiques fortes comme la guerre (la seconde pour être plus précise) mais aussi la trahison, le racisme ou encore le pardon. Il s'intitule Rédemption et je vous en reparlerai dans quelques temps.

Là encore, l'éditeur mystère s'est montré intéressé. 

Croisons les doigts !