samedi 16 novembre 2013

L'art d'être constante ou comment se satisfaire de son irrégularité

Qui peut se vanter d'avoir toujours été servie sur un plateau par Muse ?
Peu d'auteurs, sans doute.
 
Comme le disent Baloo et Mowgli, il en faut peu pour être heureux. Je constate que c'est assez vrai me concernant pour ce qui est d'écrire.
 
Force est de constater que je suis assez irrégulière dans mon écriture quotidienne.  Et cela bien que j'ai envie de faire mieux, d'écrire davantage. La preuve en est encore avec le NaNo.
Je suis consciente que je ne parviendrai jamais à atteindre les 50000 mots, suprême accessit dont beaucoup rêvent. Et j'admire énormément ceux qui y parviennent. Ils sont fantastiques ! Et j'en connais quelques-uns qui, en prime, rempilent dans la foulée avec un second projet (clin d'œil à Jo Ann).
 
Cela dit, ce n'est pas pour moi. Je n'en suis pas capable. Enfin, si. J'en serais mais je n'ai ni l'envie ni l'énergie de m'y contraindre (pour moi, cela reviendrait à m'y contraindre en fait).
 
C'est en lisant une remarque très judicieuse de Celia Deiana que j'ai compris que moi aussi je faisais partie du clan des auteurs irréguliers qui peuvent écrire vite et bien des jours d'affilées ou des heures durant et puis, ne plus rien écrire de satisfaisant, voire ne plus écrire du tout pendant plusieurs jours.
Tenir le rythme n'est pas chose aisée, même en se fixant un objectif comme quelques centaines de mots au moins par jour. Et ce n'est pas pour moi non plus.
 
J'ai compris à force d'écrire que l'écriture vient en mangeant. C'est imagé mais je le ressens ainsi. C'est en écrivant qu'on a envie d'écrire et même si finalement, on fait quelques pauses de plusieurs jours parfois, on y revient. C'est tout à fait moi.
 
Il faut en prendre son parti. Ceux qui écrivent tous les jours, fort bien. Qu'ils en tirent profit et contentent leur muse ! Pour ma part, je me laisse porter par le vent et je pense que cela me convient fort bien. L'une technique n'est pas l'autre. Fort heureusement !
 
Quant à toi, Muse, viens. Quand tu veux. Nous trouverons un compromis ;)

8 commentaires:

  1. Je suis du club des irréguliers aussi, même si le NaNo m'aide à me discipliner (mais pour cette édition, c'est râpé ^^)
    Chacun sa technique, comme tu dis ;) Et bon courage pour le compromis avec ta Muse ;)

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    1. Tout à fait d'accord ! Moi également pour cette année, c'est râpé !
      Quant à Muse, bien que je tente de passer des accords avec elle, elle me rend la vie dure !

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  2. Héhé, j'avais envie de faire un article sur mon blog, j'ai vu le titre sur facebook et j'ai eu envie de parler du fait que moi j'adore être régulière justement. Merci bien pour l'idée donc. ;)

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  3. Je suis comme toi, Earane. Et le Nano n'est pas fait pour moi non plus. La pression imposée pour parvenir à un certain nombre de caractères sur un temps donné me retire toute envie d'écrire. Mon esprit ne se projette plus vers mon histoire, mais se crispe à l'idée du temps qui passe. C'est contre productif. Je préfère prendre mon temps, n'écrire que quelques mots précieux, que de courir à la chasse aux caractères. :) Chacun a sa propre manière d'écrire.

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  4. Tout à fait. Les crispations, ça nuit à la qualité et même à la manière dont on appréhende le texte !

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  5. Tu as bien raison de ne pas t’en faire, Earane. En ce qui me concerne, j’ai découvert il y a quelques jours que je suis incapable de mener deux projets en même temps, l’un cannibalise l’écriture de l’autre. On a tous une approche différente, l’essentiel c’est de composer avec nos forces ainsi que nos faiblesses !

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    1. Ma foi, j'arrive à me plonger sur deux choses à la fois mais le fait est que parfois, c'est le reste qui me bouffe. Le quotidien, la pression, la fatigue. Et ça, ce n'est pas évident non plus pour rester connecté à ses projets !

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