dimanche 15 novembre 2015

Et l'on continue de vivre...

Les Parisiens sont sous le choc.
Les Français.
Le monde.

Joann Sfar

Le monde dans son ensemble pleure les disparus de Paris, de Beyrouth et d'ailleurs. Nous sommes tous dans le même bateau et nous devons marcher ensemble. Nous aimer. Malgré nos différences. 

Je salue les initiatives des derniers jours qui ont consisté à accueillir ceux qui se retrouvaient au cœur des attaques simultanées dans Paris. J'ai eu peur pour mes amis parisiens. J'ai envoyé un message à mes plus proches amis sur la capitale française. Je n'ai pas dormi. Ou mal. J'ai eu peur pour eux, pour mes amis auteurs qui vivent là-bas. Les savoir à l'abri, même ceux que je connais à peine, m'a procuré un profond soulagement.

Je n'ai pas pu écrire hier, pourtant j'en avais envie. Mais je n'avais tout simplement pas le cœur à coucher sur le papier des mots qui rendaient encore plus palpable le drame qui s'est joué vendredi à Paris. 

Non, je ne pouvais pas. Je me suis contentée de regarder un dvd avec ma fille, de profiter des miens. Un jour plus tard, je suis partie faire des courses de Noël. Acheter un sapin, des boules, une nappe pour quand je recevrai la famille au prochain réveillon. Bref, des futilités du quotidien. Des futilités ô combien importante pour tenir, pour se dire qu'on n'est pas mort et que même si on meurt demain, eh bien, on aura vécu jusqu'au bout. Avec un peu de peur, je dois bien l'avouer mais avec la vie. Beaucoup de vie. De l'espoir aussi. Beaucoup. Plus encore. La solidarité dont beaucoup d'entre-vous ont fait preuve m'a redonné la foi en l'humanité. Ce sont des mots, des images, des chants... 



L'espoir n'est pas mort. Le courage existe encore. Armons-nous d'amour, de respect et de courage pour affronter ensemble des lendemains gris. Un jour, j'en suis sûre, le ciel bleu nous guidera de nouveau. Ce sont les petits gestes du quotidien qui nous aiderons à avancer, à reprendre en main notre destin et faire de demain un monde meilleur.

Elliott Erwitt

Et comme le dit la devise de Paris... Fluctuat nec mergitur.


Et bien sûr, pensées aux victimes et leurs familles.



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