Au tour de Blackwatch, Permanente chez CoCyclics, auteure également, actuellement en cycle avec les Outrepasseurs (Phase III).
Accueillons-là !
Accueillons-là !
Salut Blackwatch ! Bienvenue sur ce blog ! Comment vas-tu ?
Je suis ravie d’être ici. Merci Earane de l’invitation !
Tu es l’une des Permanentes de CoCyclics. Tu as donc l’expérience de la bêta-lecture et en plus, tu es actuellement en cycle avec ton roman « Les Outrepasseurs ».
Peux-tu nous présenter ton roman ?
Oh, la bonne question que voilà ! Il s’agit d’un roman fantastique, qui se déroule sur deux plans: d’abord à Londres en 1993, où Peter, un ado sans histoire, est soudain victime d’une violente attaque. La découverte de ses agresseurs provoque sa rencontre avec les Outrepasseurs, société secrète qui mène le combat contre des prédateurs psychiques : les fées. Ils révèlent à Peter un héritage qui fait basculer toutes ses certitudes et qui l’entraîne dans l’Île-de-France, au 13e siècle. C’est un premier tome et j’ai une bonne idée de la suite, même si je ne l’ai pas encore écrite !
Tu es l’une des Permanentes de CoCyclics. Tu as donc l’expérience de la bêta-lecture et en plus, tu es actuellement en cycle avec ton roman « Les Outrepasseurs ».
Peux-tu nous présenter ton roman ?
Oh, la bonne question que voilà ! Il s’agit d’un roman fantastique, qui se déroule sur deux plans: d’abord à Londres en 1993, où Peter, un ado sans histoire, est soudain victime d’une violente attaque. La découverte de ses agresseurs provoque sa rencontre avec les Outrepasseurs, société secrète qui mène le combat contre des prédateurs psychiques : les fées. Ils révèlent à Peter un héritage qui fait basculer toutes ses certitudes et qui l’entraîne dans l’Île-de-France, au 13e siècle. C’est un premier tome et j’ai une bonne idée de la suite, même si je ne l’ai pas encore écrite !
Pour nos lecteurs qui l’ignorent, qu’est-ce-qu’un cycle et à quoi cela sert-il ?
En fait, le cycle de bêta-lecture CoCyclics consiste en quatre phases : après que le roman a été sélectionné par le collectif CoCyclics, ce qui suppose un roman qui a été relu par son auteur, il entre dans une première phase, où deux bêta-lecteurs lisent le roman et remettent une synthèse de leurs avis à l’auteur. Ce dernier entre ensuite dans la phase II, où il corrige son roman selon les indications données. Bien entendu, l’auteur reste maître de son ouvrage. Néanmoins, le fait de pouvoir écouter et tenir compte des remarques de ses bêtas constitue un plus indéniable. En phase III, de nouveaux lecteurs se penchent sur le tapuscrit corrigé et expriment à leur tour les remarques, qui entrent plus dans le détail, notamment sur la forme. Enfin, lors de la dernière phase, l’auteur prend en compte les remarques de ses lecteurs et corrige à nouveau son tapuscrit. S’il a respecté les règles inhérentes au cycle, son manuscrit est estampillé CoCyclics et présenté à nos éditeurs partenaires grâce à un mail collectif. Naturellement, tout ceci se fait avec l’accord de l’auteur.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de CoCyclics !
Le but d’un cycle est tout simplement de donner toutes les clefs nécessaires à l’auteur pour améliorer son roman. Il est très difficile de trouver autour de soi des personnes qui puissent se pencher sur vos écrits et vous donner un avis objectif. De plus, les grenouilles vous encouragent à chaque épreuve, sont là pour vous remonter le moral ou procurer des conseils… Bref, que des avantages !
Où en es-tu actuellement de ton propre cycle ?
Je suis à la fin de la phase II, j’apporte donc les dernières corrections aux Outrepasseurs avant de le livrer aux bêta-lecteurs de phase III.
(Note : A l’heure où cette interview est publiée, Blackwatch est entrée en phase III avec son roman)
Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées dans les différentes phases jusqu’ici ?
La plus grande difficulté a été, au vu de la synthèse de mes chères alphas, en phase I, de savoir comment envisager la phase II et les changements qui s’imposaient dans mon roman. De plus, comme je souffre d’un manque chronique d’organisation et qu’on ne s’engage pas à la légère dans un cycle, il m’a fallu remettre de l’ordre dans mon planning d’écriture, ce qui n’est pas toujours facile à faire !
Je sais de source sûre (ah non, je ne citerai pas ma source, non mais !) que tu as choisi de réécrire ton histoire à un moment donné. Pourquoi ?
Comme j’en parlais plus haut, le plus difficile a été concilier les enjeux de mon histoire avec la synthèse remise par mes alphas. Certaines modifications ne se révélaient pas importantes à réaliser. Néanmoins, j’ai pris conscience que je pouvais explorer mon intrigue d’une manière différente en me lançant dans une réécriture. Approfondir tel personnage, définir de manière différente tel autre, éclaircir les motivations… bref, que je pouvais écrire une bien meilleure version ! Je me suis donc lancée dans cette réécriture qui vient de s’achever. Je suis plutôt contente du résultat d’ailleurs.
Quel type d’investissement cela te demande-t-il au quotidien ?
Comme je suis nulle question organisation, j’ai donc profité de chaque moment de libre pour avancer. Par exemple, fini la lecture pendant mes deux heures de trajet quotidien en train et vive l’écriture ! En tout cas, si j’avais dû passer cette phase II toute seule, sans le soutien de mes alphas et des grenouilles, je sais que je me serais découragée bien plus souvent. La motivation insufflée par CoCyclics m’a aidé à tenir bon.
Toi qui a déjà accompagné un auteur en cycle, et qui sait donc par quelle « épreuve » passe l’auteur, comment te positionnes-tu maintenant que c’est toi qui est sur le grill ? (hmmm, je sais pas si ma question est claire… n’hésite pas à me dire si tu n’as pas compris !)
Pas d’inquiétude, c’est très clair ! J C’est vrai que passer de l’autre côté du miroir et se retrouver sur la sellette comme auteur est un peu déconcertant. Soudain, je ne donne plus les coups de fouet, je les reçois ! (même s’ils ont été peu douloureux jusqu’ici). Mais l’expérience que j’ai tirée de ma collaboration avec plusieurs auteurs lors de leurs cycles m’a aidé aussi. En tant qu’auteur, je ressens du stress pour l’instant à l’idée de passer en phase trois et de soumettre une toute nouvelle mouture aux lecteurs. C’est un nouveau pari en quelque sorte. Je sais aussi l’importance de cette phase et j’essaie de mettre tout en œuvre pour bien la préparer.
Comment gères-tu ta vie personnelle, professionnelle et l’écriture ?
Comme mentionné plus haut, je profite de chaque moment libre pour avancer dans mes projets. Bien sûr, avec les proches et les amis, il faut parfois faire des sacrifices et expliquer que non, ce week-end, je préfère bosser… Pas toujours facile à vivre, mais on s’en sort avec un peu de communication !
Revenons-en à CoCyclics. Qu’est-ce-que t’a apporté le collectif à titre personnel ?
Enormément. CoCyclics, c’est avant tout une formidable aventure humaine. Collaborer au quotidien avec des personnes passionnées, partager leurs peines comme leurs moments de joie et préparer également des projets – parfois de grande ampleur – m’a apporté énormément sur le plan personnel. C’est toujours un grand plaisir que de se rencontrer en chair et en os, ce sont des gens formidables et qui réussissent toujours à me donner de l’énergie, de la motivation et du bonheur, tout simplement.
Quels conseils donnerais-tu à un auteur qui souhaiterait soumettre son roman au collectif ?
D’abord, de prendre conscience que le cycle est synonyme de pas mal de travail et d’énergie. On ne s’y engage pas à la légère. Il faut être prêt à écouter les remarques des bêtas, qui ne sont pas toujours faciles à entendre, et à en tenir compte. Il faut aussi accepter que votre roman n’est pas aussi parfait que vous vous l’étiez imaginé et qu’il faut bosser pour l’améliorer. Néanmoins, le cycle ne ressemble pas pour autant à un long calvaire ! Je pense que l’auteur, qui a pris conscience du chemin qu’il lui reste à parcourir, qui croit en son histoire et qui est motivé, peut soumettre son roman. Et il peut compter sur l’enthousiasme permanent des grenouilles !
Un petit mot pour la fin, Blacky…
Je le dédierai à tous ceux et celles qui rêvent de manier la plume (ou le clavier !) et qui n’osent pas se lancer par peur de la page blanche : lâchez-vous. Donnez donc une chance à cette histoire, qui vous titille les neurones du matin au soir, au point que vous y pensiez constamment. N’hésitez pas ! Et si vous voulez découvrir les secrets de la mare, tel que le fameux nénuphou, plongez donc dans
Merci d’avoir joué le jeu, Blacky ! Ce fut un réel plaisir !
Un plaisir pour moi aussi !
A biêntôt pour d'autres interviews !
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