lundi 18 avril 2011

Samantha Bailly sur le grill



Nous revoici en direct pour une nouvelle interview ! Aujourd'hui, nous recevons avec un grand plaisir, l'auteure Samantha Bailly. Jeune femme pleine de talent, Samantha est l'auteure de "La Langue du Silence" et "La Chute des étoiles" pour le dyptique "Au-delà de l'Oraison". Elle a également écrit un échange épistolaire, intitulé "Lignes de vie".

Je suis ravie de vous livrer aujourd'hui ce qu'elle a partagé avec moi. Je tiens encore à la remercier chaleureusement.


-          Salut Samantha ! Bienvenue par ici ! Comment vas-tu ?
Salut ! Très bien, et toi ?
-          Tu en es à ton troisième roman : un dyptique fantasy et un échange épistolaire. Qu’est-ce-que ça fait de voir son travail ainsi concrétisé ?
C’est évidemment une très grande joie ! Pour Au-delà de l’oraison, il a fallu cinq ans entre la première ligne jetée un soir à l’internat de mon lycée et la publication des deux tomes chez Mille Saisons. Concernant Lignes de vie, les choses sont allées beaucoup plus vite, déjà car c’est un roman plus court, ensuite parce qu’il a été accepté très rapidement par les éditions Volpilière. Un an s’est écoulé entre l’écriture et la sortie !
-          Parle-nous un peu de ton parcours… comment en es-tu arrivée à écrire ?
Il faudrait plutôt retourner la question : comment l’écriture est-elle arrivée à moi ? Pour donner un âge, j’ai écrit mon premier roman vers l’âge de douze ans, au collège. Mais j’ai des souvenirs d’écriture remontant à quelques années auparavant, des petits récits inachevés après une lecture, très mimétiques. Concernant l’envie d’écrire elle-même, pour identifier le déclencheur, c’est plus flou… Je crois que comme la plupart des enfants, je vivais dans un monde d’histoires. Vous savez, celles que l’on se racontait lorsque l’on jouait avec nos petites figurines, ou bien avec d’autres enfants dans la cour de récréation. « On dirait que tu es ceci, et moi cela… ». Il est arrivé un moment où j’ai voulu les retranscrire, les figer quelque part.

-          Comment tes proches ont-ils réagi lorsque tu leur as annoncé que tu allais être publiée ?
Très bien. Mes amis et ma famille étaient très heureux à l’idée de pouvoir découvrir ce que j’écrivais dans un véritable livre.

-          Quelles difficultés rencontres-tu lorsque tu écris ?
C’est une vaste question ! Il y a parfois des scènes très difficiles à écrire, sans que l’on sache vraiment pourquoi. Un blocage, une mauvaise visualisation, un manque de documentation… Dans ces cas-là, je laisse reposer un peu, puis je m’acharne à nouveau, en essayant de trouver d’où vient le problème. Auparavant, j’écrivais absolument tout dans l’ordre chronologique. C’était le cas pour Au-delà de l’oraison, je pouvais rester plusieurs semaines bloquée sur une scène, alors que d’autres étaient beaucoup plus distinctes et évidentes. Mais je fonctionnais comme ça, une façon de me motiver en me disant « et après ce chapitre, j’arrive à ce moment que j’ai tellement envie d’écrire, allez ! ». Maintenant, sur mes nouveaux projets, je suis plus flexible. Il m’arrive d’écrire à l’avance un chapitre se déroulant plus tardivement.
-          Petite indiscrétion… sur quoi travailles-tu en ce moment ?
Sur pas mal de choses, à vrai dire ! Déjà, j’ai achevé mon roman témoignage sur la Biélorussie, intitulé Ne les oubliez pas. Je l’ai envoyé il y a un mois à plusieurs éditeurs, j’attends maintenant les réponses…
En Fantasy, je travaille actuellement sur la préquelle d’Au-delà de l’oraison, intitulée Métamorphoses. Il s’agira d’une trilogie centrée sur le personnage de Sonax, un trafiquant d’objets magiques assez excentrique ! On y retrouvera d’autres personnages du cycle principal qui l’ont accompagné durant sa vie. Le premier tome, Le théâtre solaire, se déroule dans la ville de Lynneroy, qui abrite la Corporation des Commerçants. Je l’ai presque terminé ! Il y a tous les détails sur le topic lui étant consacré sur Cocyclics :
Et sinon, mon troisième projet en cours est un roman fantastique qui se nomme Toile. Je n’en dis pas plus pour le moment…
EDIT : Samantha vient de terminer (il y a quelques jours) le premier jet de son Théâtre solaire !

-          Est-il facile de passer d’un style littéraire à l’autre ?
Je ne me pose pas la question, c’est simplement une évidence. J’ai besoin d’alterner entre les univers imaginaires et des histoires plus proches du monde réel.
-          A quel genre aimerais-tu t’attaquer ensuite ? Pourquoi ?
En fait, je ne raisonne pas vraiment en terme de « genre ». Une histoire frappe à ma porte, qu’elle concerne un monde totalement inventé, ou au contraire, une situation bien ancrée dans le quotidien.

-          Pas trop difficile de concilier vie professionnelle, vie privée et écriture ?
Auparavant, conjuguer université, vie privée et écriture était naturel, même s’il y avait des difficultés. Maintenant que je travaille, les choses ont beaucoup changé. La vie professionnelle, Paris, les transports en commun, les salons, les interventions dans les classes… Cela commence à faire beaucoup. Sachant qu’il est hors de question de sacrifier la vie privée. J’ai mis quelques mois avant de retrouver un bon équilibre. Après la communication, l’avantage de mon travail sur le jeu Might & Magic est que je suis plus dans mon élément : la Fantasy, les questions de cohérence d’univers, le travail avec les scénaristes… C’est une source de motivation et d’inspiration que d’être tous les jours aux côtés de créatifs ! Petit à petit, j’arrive donc à reprendre mes marques, à m’organiser, et à me consacrer à mes projets personnels le cœur léger.
-          Un conseil à donner à ceux qui souhaitent se lancer dans l’écriture ?
Ecrire. Et le faire pour le plaisir avant tout.
-          Le mot de la fin t’appartient, Samantha. A toi de jouer !
C’est un peu la pression, là, non ? J Eh bien, merci à toi pour toutes ces questions ! Il me tarde de lire tes propres écrits !

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