mardi 12 avril 2011

Syven sous le feu des projecteurs

C'est avec joie que j'ouvre cette toute nouvelle section.
 
Vous qui rêvez de devenir auteur, de savoir comment les auteurs et apprentis-auteurs vivent leur
passion au quotidien, ce par quoi ils sont passés avant de connaître l'édition, comment ils travaillent...
bref si vous voulez tout savoir, installez-vous et suivez-moi dans mes interviews !
 
Comme je vous l'annonçais il y a quelques jours, ma première invitée est Syven, initiatrice de CoCyclics,
Présidente de l'association Tremplis de l'Imaginaire, et également auteure d'Au Sortir de l'Ombre.   



Allons-y !
 

-    Salut Syven ! Ravie de t’accueillir en ces lieux ! Comment vas-tu ?
 
Merci pour l’invitation ! Ma foi, je vais bien !
 
-    Ton premier roman, Au Sortir de l’Ombre, est paru il y a peu aux Éditions du Riez. Qu’est-ce-que ça fait de voir son travail concrétisé de la sorte ?
 
C’est une grande satisfaction de voir son travail aboutir. Le temps pour parvenir à ce résultat se compte plus en années qu’en mois, donc le livre broché devient une délivrance, mais ce n’est pas une fin en soi. La rencontre avec les lecteurs est très précieuse. L’accueil que le public a réservé à ce roman me rend très heureuse.
 
-    Parle-nous un peu de ton parcours… comment en es-tu arrivée à écrire ?
 
Disons que je suis distraite et depuis toujours, je rêve les yeux ouverts. Adolescente, j’inventais déjà des histoires. Au fil des ans, j’ai construit un véritable monde, et une fois à la fac, le phénomène a pris une autre ampleur : je pensais de plus en plus aux différents personnages, à leur mise en scène,  à leurs aventures qui se complétaient et une amie a eu la bonne idée de me pousser à écrire.
 
-    Qu’est-ce-qui a été le plus dur pour sauter le pas de l’édition ?
 
Sans hésiter, m’arrêter de corriger. On peut toujours améliorer un texte et même maintenant, quand je lis certains retours et que je trouve des petites choses, je me surprends à me dire que j’aurais pu encore améliorer tel ou tel passage. Mon côté perfectionniste, sans doute.
 
-    Que s’est-il passé une fois que ton roman a été accepté par ton éditeur ?
 
J’ai attendu. * rire * J’ai obtenu ma réponse positive 18 mois avant la parution, mais cela me convenait, je savais que ça passerait vite et j’avais d’autres projets en cours. Les choses ont véritablement démarré six mois avant la publication. J’ai eu la chance de décider de la couverture (avec accord de mon éditeur) et les corrections ont plutôt touché la forme (ah, les répétitions, un vrai cauchemar).
 
-    Quelles difficultés rencontres-tu lorsque tu écris ?
 
Je ne connais pas de difficulté à proprement parler lorsque j’écris. C’est une véritable joie que de m’isoler dans mes histoires avec mes personnages ; même corriger est une étape que j’apprécie, parce que j’aime retrouver mes personnages et finaliser tous ces petits détails qui rendront  l’histoire aussi crédible que possible.
Par contre, il est certain que je suis assez lente. Je ne rédige pas très rapidement. Je m’immerge dans une scène et j’y passe souvent beaucoup de temps, d’abord à la vivre, ensuite à construire le texte autour.
 
-    Tu es également au sommaire du numéro « Encre et Ténèbres » de Nocturne, les charmes de l’effroi. Est-ce une volonté de te diversifier du point de vue genre  ou est-ce une affection particulière pour celui de l’horreur en particulier ?
 
En vérité, je n’ai pas d’affection particulière pour le genre de l’horreur. J’en lis avec plaisir, mais l’horreur ne me paraît pas une finalité dans Au Sortir de l’Ombre. Je me considère plutôt comme une créatrice d’univers. J’avais cette envie inexplicable d’explorer l’ombre et de lui donner corps : j’y ai mis beaucoup de mes propres craintes d’enfant, mais aussi d’adulte (ne jamais céder le pouvoir à des gens prêts à sacrifier votre avenir). J’ai créé le monstre puis j’ai bâti son mythe, la Guilde, et j’ai écrit un roman. Quand Nocturne m’a demandé un texte pour le numéro Encre et Ténèbres, c’est avec plaisir que j’ai remis en scène l’un de mes Gothans.
 
Mon prochain roman est un roman de fantasy, dans un tout autre univers donc. 
 
-    Entre ta vie professionnelle, ta famille et cette passion pour l’écriture, comment parviens-tu à combiner le tout ?
 
Je dois faire des choix, je suis très frustrée de ne pas écrire autant que je le voudrais, mais en m’organisant et en me fixant des priorités, je parviens à tout concilier. Je profite de mes trajets en voiture pour réfléchir et ordonner mes tâches. Je dois beaucoup à mon mari qui veille à me laisser du temps pour écrire, ça aussi il faut le dire.
 
-    Tentons d’en apprendre plus sur toi, Syven. Si tu étais un animal, lequel serais-tu ? Pourquoi ?
 
Un chat. Ils mènent une double vie. Une avec un humain à leur service, une autre faite de vagabondage. Ils ont le monde à leurs pattes et ils le savent. Ca me conviendrait parfaitement.
 
-    Quelle est ta créature imaginaire préférée ?
 
Le dragon. C’est la version non domestique du chat.
 
-    Ton credo ou ta phrase fétiche ?
 
Par le côté obscur de la force ! Life is a bitch !
 
-    Un conseil à donner à ceux qui souhaitent se lancer dans l’écriture ?
 
Retroussez vos manches et bossez à fond vos textes. Cherchez des conseils et réfléchissez à ce que vous écrivez et comment vous l’écrivez. Lisez énormément dans le genre que vous visez, faites-vous relire par des bêta-lecteurs (de CoCyclics par exemple) et ne vous arrêtez jamais d’écrire.
 
-    Le mot de la fin t’appartient, Syven. A toi de jouer !
 
Que la force soit avec vous.
 
Merci Syven d’avoir pris le temps de répondre à ces questions !
 
Ma prochaine invitée sera l'auteure Samantha Bailly. 


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