mardi 28 juin 2011

Présumé coupable, Isabelle Guso

Bonjour tout le monde !

J'ai décidé de reprendre du service plus tôt que prévu (je comptais revenir vous voir dès vendredi quand je serai officiellement en congé). À cette occasion, je crée une nouvelle partie sur le blog : les coups de coeur CoCyclics.

Sur le forum grenouillesque, la tradition des dissections batraciennes nous offre un panel d'ouvrages de SFFF que chacun peut découvrir et qui sait, ajouter sur sa PAL. Dès lors que le livre présenté dans les dissections obtient un certain nombre de votes positifs, il passe en coup de coeur. C'est donc de ça qu'il s'agit dans cette nouvelle partie.

En l'occurrence, le livre que je vais relayer aujourd'hui est l'un des nombreux inscrits sur ma désormais très longue PAL (mais celui-là, je ne l'ai pas encore acheté, j'attends encore un peu).

Il s'agit de "Présumé coupable", d'Isabelle Guso.



Titre : Présumé coupable
Auteur : Isabelle Guso
Editeur : Griffe d’Encre
Nombre de pages : 91

Quatrième de couverture :
Autour de mes démons, une armure de papier.
Mon Peter Pan dans ma tombe, ma forteresse.
Mentir puisqu’il le faut.
Lutter seul.
Et tenir bon.

A lire absolument si on aime :
* Les sujets qui dérangent et qui amènent réflexion
* Les portraits sans complaisance
* Les intrigues se passant dans notre monde

A éviter si on cherche :
* Les thèmes drôles et légers
* Les récits pour se détendre

L’avis du critique :
Voilà le portrait d’un homme. Perdu, en plein milieu du Japon. Perdu depuis bien longtemps, depuis qu’il connaît sa différence. Il ne peut en parler à personne. Car s’il se livre à quiconque, il sera coupable. Même s’il n’a rien fait.
C’est le récit d’une lutte incessante contre le pire ennemi que nous ayons : nous-mêmes. Le récit d’une tentation, à laquelle il serait si facile de céder. C’est le récit d’une rédemption et d’un appel à l’aide.
J’ai été au bord des larmes à la fin de la novella, émue d’abord par la voix du personnage, qui erre dans une solitude immense depuis si longtemps, qui ne cesse de lutter avec pour seule arme son carnet de croquis. Ensuite par le style de l’auteur, son courage également, pour s’attaquer à ce thème. Enfin, par son témoignage. C’est un récit qui nous confronte et qui nous interpelle.

Le petit plus :
Le cadre exotique du Japon et de son folklore.
 

Alors, vous aussi, vous avez de le lire, non ?

Bonne lecture !

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