mardi 2 août 2011

LFAES ~ News

Que se passe-t-il donc du côté de chez Eléonore ? Des tas de choses.

Après avoir fait une pause pour clôturer mes deux nouvelles pour l'AT Destination Univers (actuellement en cours de bêta sur la mare), j'ai enfin pu reprendre ce projet. Il était temps et je dois reconnaître que suite à ça, j'ai pu avancer plus que je ne le pensais. Il faut dire que je travaille en même temps sur les corrections du tome un du Livre des Tempêtes.

Actuellement, je suis satisfaite de la tournure que prend mon projet. Mon avancée se fait petit à petit, mais au moins, je reste toujours plongée dans l'atmosphère, liée à mes personnages.

C'est d'ailleurs mon sujet pour le CampNaNo même si mon objectif n'est pas de le terminer avant fin août mais plutôt avant fin septembre, voire mi-octobre.

Petit topo statistique

Nombre de chapitres d'écrits : 4 complètement, le 5 est en cours
Nombre de signes (cec) : 35211
Nombre de mots : 6054

Je vous propose maintenant quelques extraits.

Souvenez-vous. Nous avions laissé Eléonore en compagnie de Nadine, sa mamy, laquelle tenait en ses mains une petite créature de lumière : une fée qui venait de rendre l'âme.

Voyons ce qui se passe ensuite.

Retour au chapitre deux.

Eléonore avait besoin d'éclaircir certaines choses avec sa grand-mère et de nombreuses questions lui brûlaient les lèvres. Le problème est qu'elle ne savait pas trop par où commencer. Après s'être lancée, une discussion intéressante a débuté entre les deux protagonistes. Avec un point culminant...

— Crois-tu aux fées, Léo ?  me questionna-t-elle.
J’adore quand elle m’affuble de ce surnom masculin. Elle est la seule à m’appeler ainsi, à l’exception de mon frère lorsque nous sommes tous les deux chez notre grand-mère. Maman, elle, déteste ça. Elle aime à répéter qu’il vaut mieux éviter de tels sobriquets quand on a un aussi joli prénom que le mien. « Pourquoi s’encombrer d’un diminutif ? », répète-t-elle à qui veut l’entendre.
— Je ne sais pas, Mamy. Je suppose que non, puisque tout le monde me convainc sans cesse que le Père Noël n’existe pas. Pourquoi y’aurait-il des êtres merveilleux ailleurs ?
— Pourtant, tu en as vu un, n’est-ce pas ?
J’acquiesçai.
— Penses-tu que je t’ai joué un mauvais tour ou que tu as rêvé ?
— Eh bien, ça avait l’air réel en tout cas. Si c’est toi qui m’as joué un tour, t’es sacrément forte !
Ma remarque lui extirpa un sourire furtif. Elle roula les yeux avant de soupirer.
— Je vais te dire, Léo, moi je crois aux fées. J’y crois dur comme fer. Et pour cause. J’en ai été une.

Un autre extrait, chapitre trois cette fois...

Je buvais les paroles de ma grand-mère dès qu’elle parlait de ce sujet. Je n’arrivais toujours pas à y croire. Elle, une fée. Et moi ? Par déduction logique, je fus tentée de croire que j’en étais une également. Du moins, que j’en étais déjà une, sans le savoir. Et je me pris à rêver que je volais çà-et-là dans les airs, virevoltant au gré du vent, agitant mes belles ailes bleues sous l’éclat lunaire.
— Désolée de te décevoir, mais les fées ne volent pas, asséna-t-elle un air de malice aux coins des yeux.
Mon rêve se flouta, boum ! Je m’écrasai au sol en plein vol, anéantie par l’ennemi et sa vérité toute crue.
— Comment ? Les fées ne volent pas ? Et Clochette alors ?
— Pure invention, ajouta-t-elle en levant les bras au ciel.
— Eh ben ça alors, tu m’en apprends une bonne ! Ça dépasse l’entendement quand même. Comment ça se fait ?
— Quoi ?
— Ben qu’elles ne volent pas ?
— Elles n’ont pas d’ailes, sourit-elle.
Et vlan, dans les gencives, les idées reçues ! Encore un cliché envolé ! En effet, sans ailes, difficile de voler. J’en restai bouche bée et Mamy se fendit d’un sourire encore plus amusé.
— Et ce bruissement que j’ai entendu alors ?
— C’est un moyen de faire diversion, tout simplement.


Un troisième... toujours dans le chapitre trois.

Mamy apposa un doigt sur sa bouche et sur la mienne. Elle écouta le silence ponctué de petits bruissements qui émanaient de l’armoire. Elle se dirigea vers elle, éteignit au passage la lumière puis, d’un geste brusque, elle en ouvrit la porte.
Elle resta là, plantée devant sans réagir, fixant le contenu du placard sans mot dire. Elle ralluma. Je m’approchai lentement avant de passer ma tête de derrière Mamy. J’écarquillai les yeux. Devant nous, au beau milieu de la pile de linge, deux paires d’yeux nous observaient.
— Léo, je te présente Olane et Parek.
— Enchan… enchantée, bredouillai-je.

Un quatrième...

Quand Olane eut terminé, Parek lui saisit la main avec tendresse. Ils étaient sûrement compagnons, dans le sens marital du terme, j’entends.
— Nous vous sommes reconnaissants de ce que vous avez fait, Mamina, dit-il d’une voix calme et posée, mais nous souhaiterions récupérer son corps.
La demande surprit Mamy, et moi aussi.
— Je ne comprends pas,  Olane. Que se passe-t-il ? Pourquoi êtes-vous venue récupérer vous-même le corps de Maryna ? C’est assez inhabituel. Je crois que je mérite une explication.
— Vous avez raison, Mamina. Vous la méritez et je vous la donnerai mais avant, allons récupérer le corps de Maryna, voulez-vous ? Ensuite, nous partirons tous ensemble.

Un dernier pour la route...

Le regard de Mamy fut suffisamment explicite pour que je m’abstienne de faire un autre commentaire.
Elle prit nos deux petits amis dans sa poche et je lui emboîtai le pas jusqu’au jardin. Je pris soin d’éteindre les lumières du patio afin que les voisins ne voient rien. Déjà que la folle de gauche ennuyait presque tous les jours ma grand-mère pour qu’elle coupe ses arbres, elle n’avait pas envie de l’avoir sur le dos pour autre chose. Mamy alla chercher une pelle dans la remise puis se dirigea vers le saule, sous lequel je patientais déjà. Elle creusa à l’endroit où nous avions enterré Maryna et quelle ne fut sa notre surprise lorsque nous n’y découvrîmes qu’un amas de poussières grisâtres. Le corps de la fée avait disparu.

D'autres extraits, bientôt !


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