mercredi 18 avril 2012

Hunger Games : L'embrasement (T2)

Et voilà, hop, emballé, c'est pesé ! J'ai terminé, en moins de trois jours, ma lecture du deuxième tome des Hunger Games.

Je dois dire que je n'ai pas été déçue. Le rythme est encore plus effréné, soutenu, intenable et on - enfin, moi - ne peut s'empêcher de poursuivre la lecture. Encore et encore. J'ai eu beaucoup de mal à reposer le livre sur ma table de nuit. Je l'ai terminé hier soir, tard et j'ai eu le réflexe automatique de m'emparer du suivant et dernier tome.

Flash-back (attention, spoilers inside).

Souvenez-vous que pour le premier livre, je déplorais quelque peu la personnalité de Katniss à qui je voulais parfois filer des baffes. Durant ce deuxième tome, j'ai eu cette envie de manière moins régulière sans  compter le nombre de fois où j'ai eu envie de lui crier "mais vas-y embrasse le vraiment Peeta, pauvre cruche !". Avec ses airs de sainte nitouche ou de jeune fille que rien n'atteint en matière d'amour, ce n'est pas difficile de vouloir en arriver là.

J'ai beaucoup aimé les flashbacks sur les relations entre les participants durant les premiers jeux et notamment les références à Rue, Tresh et la scène qui se déroule dans leur district m'a émue. Aux larmes, je le reconnais. Je me suis laissée prendre par l'émotion qui a découlé de la réaction des gens de ce district et de la mélodie de Rue... ces quatre notes, je les ai presque entendues. Pari réussi, Suzanne !

Concernant Haymitch, toujours égal à lui-même. Pour un peu, je lui enverrais un kilo de tomates pourriers à la tronche (compte-tenu de ce que je sais du troisième à présent que j'y suis plongée aussi !). Néanmoins, je ne suis pas totalement surprise non plus.

Le Président Snow me parait encore plus perfide et pervers. Un personnage que je ne peux m'empêcher de voir sous les traits de Donald Sutherland à présent et j'en suis ravie car j'aime beaucoup cet acteur.

Revenons à Katniss. Une scène qui m'a marquée et je l'ai vue devant mes yeux tant j'étais prise par le récit, c'est la scène avec la robe de mariée qui laisse apparaitre une autre robe en-dessous. J'ai visualisé le tour et l'apparaition des plumes... J'ai vu le geai moqueur. Je l'ai vu et je me suis prise à rêver que je faisais partie de la rebellion.

Le contexte socio-politique me parait plus fort dans ce tome deux et l'on ne peut s'empêcher d'espérer effectivement qu'il y ait des restes du District 13. Bien évidemment, le troisième opus possède son petit lot de surprises à cet sujet. J'en parlerai plus tard.

Les jeux de l'Expiation tiennent leur promesse et rien que la mise en jambe durant la préparation, notamment lorsque les tributs se présentent devant les juges m'a laissée pantoise tant c'était bien amené et surtout surprenant !

Le rythme,  le triste sort réservé à Cinna, l'ambiance oppressante à chaque nouvelle horreur qui innonde le dome infernal. L'horreur pure et simple. Un véritable calvaire et on ne peut imaginer un instant que le Capitole souhaite réellement qu'il reste quelqu'un en vie.

Pour ce qui est de la suite, elle est rondement menée et le suspens est bien tenu. Les fils se mêlent mais on ne se doute pas de tout, tout de suite non plus et ça, c'est incroyablement intelligent et fin !

Quant à la dernière phrase... elle fait froid dans le dos.

Nul doute que je reviendrai rapidement vous faire le topo du trois !


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