Je vous l'avais promis il y a un moment, sans rien vous offrir finalement. Cette fois, non, je vous l'offre pour de bon.
Souvenons-nous que notre petite (enfin, pas si petite ^^) Lorelei est prisonnière dans la forteresse du Sorcier-Seigneur Askaath. Son roi vient de décéder. Elle est seule. Pas totalement déprimée, je vous rassure, elle projette toujours de s'enfuir (à ce stade, je ne suis pas encore là dans les corrections).
La voici qui parle de sa captivité (chapitre 11).
Je m’enfonçais dans une
forêt d’épines, déchirant un peu plus ma robe à mesure que j’avançais en son
cœur. Des bruits çà-et-là, des paires d’yeux qui me scrutaient, des hurlements
atroces, une chaleur oppressante. Des mains qui tentaient de me retenir… je
criais, je me débattais. Encore et encore. Un cauchemar. Ce n’était qu’un horrible cauchemar. Un parmi tant
d’autres. Depuis que j’habitais ce lieu maudit, je ne faisais plus que
cauchemarder sans cesse. Dès que mes yeux se fermaient, dès que mon esprit
s’envolait vers le royaume onirique, je plongeais dans les abimes du monde et
les créatures du chaos s’arrachaient mon
corps.
J’ouvris alors les yeux,
me redressai et constatais une fois de plus que j’étais toujours là, dans cette
chambre au luxe démesuré, dans cette forteresse souillée par le sang et le mal.
J’attendais. Quoi ? Mon sauveur ? Que pouvais-je bien penser de lui à
vrai dire ? Qui était-il en réalité ? Se pouvait-il qu’il soit celui
dont il parlait ? Je me laissai
retomber sur le coussin. Depuis combien de temps étais-je là ? J’avais
l’impression que l’éternité m’avait fait prisonnière elle aussi. Une prison de
plus.
Quel cauchemar ! Pauvre Lorelei ! on partage son oppression dans ces prisons.
RépondreSupprimerMerci Malka ! Par contre, dans son malheur, elle a encore de la chance. Elle est dans une chambre et non, en cellule ! (Bien sûr tout ça n'est pas sans risque non plus ^^)
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