vendredi 17 août 2012

La saveur des figues, Silène

Aujourd'hui, je vais vous parler d'une lecture qui m'a fort plus. Tellement fort que, pour moi, c'est un de mes coups de cœur de l'année.

Laissez-moi vous présenter : La saveur des figues de Silène.

Avant toute chose, petit aperçu du livre.



La saveur des figues raconte l'histoire de Moana.  La Polynésie où vit Moana est désormais couverte de neige. Et le monde, en proie à un terrible refroidissement, doit être repeuplé de toute urgence. C’est pour cela que Moana devra bientôt se marier et avoir des enfants.
Mais Moana a un secret, son arrière grand-mère, Mémine, qui reste cachée à la maison pour ne pas être envoyée comme tous les anciens dans une maison du souvenir. Mémine raconte à Moana sa jeunesse, et comment était le monde, avant la terrible catastrophe. C’est probablement ce secret qui donnera la force à Moana de refuser sa vie toute tracée et de partir à l’aventure...

Si vous aimez la Polynésie, les récits jeunes et frais, l'aventure, les histoires racontées par nos mamies, aborder notre monde actuel sous un angle tout autre, les voyages et la Corse, ce livre est pour vous.

Si vous aimez les romans noirs où violence et bains de sang prédominent, alors essayez quand même, on ne sait jamais ! Tous les goûts sont dans la nature et justement, la nature, on en parle dans ce livre.

Passons à mon avis maintenant.

J'avais des appréhensions, je l'avoue. Je n'étais pas sûre d'accrocher. ça c'était avant de connaître la plume de Silène. Légère et fraiche, sans fioritures mais tellement prenante. Elle va droit au but et nous fait ressentir les choses telles que Moana les vit, les entend racontées de la bouche de sa Mémine. 

Ah, Mémine. Quel personnage mystérieux et attachant. Mystérieux car elle sait tant de choses mais ne les dévoile que peu à peu. Quand on parcourt le livre, on voudrait tout savoir tout de suite. Le style est clair et agréable et la narration au présent pas du tout gênante pour moi qui n'affectionne pas ça. 

L'histoire est belle et naïve comme Moana mais elle évolue, au même rythme que Moana apprend des choses sur les siens et sur la vie. On ne peut pas ne pas s'attacher à elle, rire avec elle et parfois avoir envie de pleurer. Ou simplement, se laisser à aller à verser quelques larmes quand le final s'annonce car on l'a tant attendu ce final que lorsqu'il arrive, on ne peut réprimer ces larmes. Elles viennent toutes seules. Elles viennent comme si l'on tenait cette figue entre les mains, assise dans l'une des salles de ce petit village, en train de regarder une des projections de Chris Montagne. 

Les maisons du souvenir... j'ai eu un doute, j'ai su sans vouloir l'admettre. Puis quand j'ai lu le paragraphe, je me suis dit que oui, cela devait se passer ainsi et quelle tristesse.

Sans oublier non plus les belles références à notre monde : Usual Suspects, Princesse Mononoké, La vie est belle,... Se souvenir, oui. Comme c'est important.

Ou quand Mémine part au loin (vous avez vu, j'essaie de ne pas trop spoiler)... Plus seule. Car elle ne sera plus jamais seule  désormais.


On peut retrouver Silène ici, ici  ou encore ici



Merci Silène pour ce beau voyage.



2 commentaires:

  1. Merci Earane pour ta lecture, c'est un grand bonheur d'avoir pu te toucher autant ! je fais de mon mieux pour le tome 3 !

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Merci de faire vivre ce blog ! A très bientôt !

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