vendredi 29 novembre 2013

Pardon ? Qu'écrivez-vous ? Ah, de la fantasy. Oh, du fantastique. Et ça se vend ces trucs-là ? *regard perplexe* (1)

Ah, c'est sans doute l'un des plus longs titres d'article que j'ai jamais eu à écrire.

Cet article me trotte dans la tête depuis fort longtemps mais je n'avais jamais pris le temps de l'écrire, ne me trouvant pas assez légitime dans ce registre.
Pourquoi me direz-vous ? 
Tout bonnement parce que ma culture littéraire n'est pas à ce point développée que pour me prétendre la défenderesse des genres de l'imaginaire. Ensuite, parce qu'hormis le fait de n'avoir lu qu'une infime partie de ce dont regorgent tous ces genres de merveilles et autres splendeurs, je manquerais sans doute d'objectivité.
Néanmoins, ce que je lis bien souvent sur la toile ou ce que j'entends dans mon entourage me fait hérisser le poil.

Oh, je ne suis pas énervée, non. Je suis stupéfaite, j'en reste bouche bée.

Explications.

Quand j'ai commencé à écrire, je me suis tournée vers le policier. À l'époque, je lisais énormément de romans du même genre. En passant d'Agatha Christie à Conan Doyle ou encore Simenon. Pour l'école et pour le plaisir. J'ai été envahie par le plaisir de lire dès mon plus jeune âge, entourée d'une maman qui lisait énormément de tout. De tout ? Non. Tout sauf de l'imaginaire.

Alors, forcément, par quoi ai-je commencé ? Par la littérature policière. 
Je me suis lancée dans des récits qui mettaient en scène une vieille dame, Jeanne Ballot. Belge de surcroît ! (ça y est, vous avez vu la ressemblance avec un vague détective fort de ses petites cellules grises ?). Honte sur moi. Aucune connaissance en recherches scientifiques, aucune en balistique, recherches d'ADN (quoi, ça existe ?). En revanche, j'avais un goût certain (ou l'inverse ?) pour les titres. J'ai toujours été très douée pour ça. C'est toujours le cas aujourd'hui, on ne m'enlèvera pas au moins ^^ *rires*

Mais revenons à nos moutons.

Quelques mois plus tard, je me lance dans un récit de fantasy. Comment en suis-je arrivée là ? Qu'est-ce qui m'a pris ? Diantre !

J'ai lu David Eddings. La Belgariade. Un premier tome soporifique à souhait, puis... la grande aventure. J'ai dévoré tome après tome. Enchaîné avec la seconde série de bouquins. Me suis relancée dans les préquelles. Plus de dix livres plus tard, je suis définitivement tombée amoureuse de la fantasy et plus largement de l'imaginaire. 

Vint ensuite l'apocalypse. Harry Potter. Je l'ai découvert tardivement. Très tardivement. J'avais 19 ans quand j'ai découvert le premier tome (alors qu'il était déjà sorti en français, je l'ai lu en anglais pour l'école). Seconde claque.

Je me suis surprise à faire des recherches, à découvrir ce qu'était vraiment la SFFF. Car bien entendu, cela ne se limite pas à David Eddings et JK Rowling. Non. 

Troisième claque. Tolkien. Le Seigneur des Anneaux. Découvert au second opus au cinéma et là, je me suis dit, va lire les bouquins ma vieille. Tu vas en tomber de ta chaise. Et là encore, la high-fantasy ou dark fantasy ne se limite pas qu'à lui mais bon sang, quelle déconvenue. Quelle gifle.

Hors de la littérature "blanche", des polars, des thrillers classiques, des romans policiers, il existe un univers riche, fort de ses différences et qui mérite d'être découvert sans préjugés. La science-fiction avec des noms tels que Verne, Barjavel, Roland C. Wagner, Damasio, Vance, Dunyach, Asimov, Bordage, Card, Gaborit, Ayerdhal et j'en passe des autres, tout aussi bon, tout aussi intelligents (faut-il rappeler que derrière ces gens se cachent des êtres humains doués d'intelligence, bardés de diplômes ? Quoi ? Vous ne le saviez pas ? Oh mon dieu, eh oui, des écrivains érudits de la vie sociale, ça existe m'dame Ginette !), sans parler de la fantasy et ses Pevel, Hobb, Eddings, Tolkien, Gaiman, Martin, Erik L'Homme... Quoi faut que je continue ? oui, bien entendu qu'il faut que je continue.

Vous n'en démordrez pas. 

Ma première partie s'arrête ici. 
Dans ma seconde, je tenterai de faire la lumière sans pour autant résoudre le problème, hélas !, au travers de plusieurs postulats consacrés à ce débat.



(fin de la première partie)

9 commentaires:

  1. il existe un univers riche, fort de ses différences et qui mérite d'être découvert sans préjugés >>> absolument! Vivement la 2e partie ;)

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    1. Merci miss ! Elle va être longuuuuuuuue la seconde partie !

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  2. Merci Earane pour cet article !! Ouh, que c'est juste et bon de lire tes mots !

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    1. Ah ah merci Silène ! Ravie qu'il te plaise ! La suite promet d'être plus caustique ^^

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  3. Oh, c'est incroyable que tu aies découvert les univers SFFF si tard ! Je comprends sans mal la claque... Pour ma part, je crois que j'en ai toujours lu, car petite il y avait de l'imaginaire dans pas mal de mes lectures et ensuite, j'ai découvert Stephen King et Koontz dès l'âge de 13 ans.

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    1. J'ai toujours beaucoup lu mais jamais des récits autant ancrés dans l'imagine ou tout du moins, je n'avais pas une réelle conscience de ce que je lisais ni du chemin que ces lectures allaient me faire prendre !

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  4. On te sent énervée, mais comme tu as raison... Je partage ton avis !

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  5. Enervée, non. Ca ne sert à rien. C'est juste dommage et réducteur de tenir de tels propos sans savoir, sans même avoir testé. Qui plus est quand il s'agit de tirer des conclusions hâtives, venant de journalistes grand public cela frôle le manque de conscience professionnelle.

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