samedi 16 avril 2011

Chapitre 24 : terminé ~ La fin est proche !

Mon chapitre 24 est désormais clos. J'ai bien entamé le 25ème hier, lors de la mi-nuit de l'écriture.

J'ai dû une nouvelle fois revoir le compte de cec à la hausse, puisque je comptabilisais hier soir, avant fermeture du fichier, pas moins de 473k cec, soit plus de 79000 mots. Autant dire que je suis satisfaite.

Je me suis fixée quelques objectifs avant demain midi :

- terminer le premier jet sans dépasser les 30 chapitres

Ce n'est donc qu'un seul objectif mais un objectif de taille.

Un seul extrait aujourd'hui pour vous faire plaisir, parce que Almar et Lorelei m'attendent de pieds fermes :

A l’abri des oreilles et regards indiscrets, nous évoquâmes la suite des opérations. Il nous restait de la route à faire mais les choses se précipitaient dangereusement.
— Nous en avons encore pour au moins trois jours de marche, sans compter les haltes pour nous reposer, annonça Noran.
— C’est trop, à l’heure où nous parlons, Askaath prépare ses troupes. Ils vont se déplacer jusqu’à nous et nous ne pouvons nous permettre de jeter le péril sur les Terres Lumineuses.
— Et pourquoi pas à leur tour de connaître nos problèmes ? s’offusqua Figan.
A juste titre, d’ailleurs. Depuis que j’avais foulé le sol des Terres Dévastées, je ne pouvais imaginer une seconde qu’ils subissent à nouveau de terribles atrocités. Ils avaient suffisamment souffert. Même si je ne souhaitais aucun mal aux habitants des Royaumes de l’est de notre monde, je ne pouvais tolérer que le mal ne se déverse que d’un seul côté.
— Vous avez raison, mon cher, commenta Mar’yen. Néanmoins, nous devons choisir le moindre des deux maux. Vous trouvez cela barbare ? Ça l’est. Mais nous n’avons guère le choix.
— Nous avons toujours le choix, ma dame, rétorqua le Barbu.
Sa remarque nous surprit. Il ne nous avait pas habitués à un tel comportement mais visiblement, il ne semblait pas d’accord avec la crone ; nous ne pouvions lui en tenir rigueur, il s’agissait aussi de son monde, de ses proches, de ses terres. Il voulait tout défendre, au même titre que nous.
— Nous ne sacrifierons pas les Terres Dévastées. Je m’y opposerai, clamai-je.
Très bien. Nous courrons tous à notre perte dans ce cas, conclut Mar’yen, sans aucune émotion.
Elle se leva de table, nous salua et sortit en claquant la porte.

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