mardi 12 avril 2011

Extraits : chapitre 18 (partie I)

Eh oui ! Hier encore, j'ai pu coucher quelques mots sur le clavier. Je suis satisfaite, puisque j'ai dépassé les 57000 mots !
 
Pour fêter ça, voici quelques extraits supplémentaires.
  
Nous sommes au chapitre 18, intitulé "Tout est affaire de choix".
 
Lorelei et Emar se retrouvent coincés dans la clairière, non loin du village de Khez Adar. Emar suspecte que cet accident est le fait de Laerin, comme une sorte de punition pour avoir bravé ses interdits.
 
Almar se trouve également dans cette clairière mais dans un autre plan temporel. En effet, Emar, membre du conseil des Abysses, a la capacité - comme tout le conseil d'ailleurs - d'emmener quelqu'un à un autre endroit au moment présent ou dans le passé.
 
Dans le présent extrait, nous retrouvons Almar, toujours aux prises avec son "invité-esprit".
 
 
Ils sont deux, dis-je à voix basse, cachés dans les fourrés. Ils se doutent que tu les as détectés, poursuivis-je. Certes, mais que comptes-tu faire ? me demanda-t-il.
Je l’ignorais. Qui étaient ces deux intrus ? Pourquoi ne pouvais-je pas les voir ou les sentir sans que Maro’rk ne prenne les pleins pouvoirs sur mon corps ou mon âme – tant que je la possédais encore –, ma frustration n’en grandissait que plus encore.
Avertis-les, ajouta-t-il. Qui ? fis-je, hésitant. Tes compagnons, qui d’autre ? soupira-t-il d’une voix agacée. Faut-il toujours que je te dise quoi faire ? Non, ça, tu n’en as pas besoin. Quand je ne fais pas ce que tu souhaites, tu prends possession de mon corps sans me demander mon avis, répliquai-je, piqué au vif. Certes. Et quoi ? Tu n’as rien à redire à ça ? Non. Je vois. Tu vas faire ta mauvaise tête et me le faire payer dès que tu le pourras. C’est ça ? C’est ça. Parfait ! Parfait.
Je n’en attendais pas moins de sa part. Ce qui me semblait difficile en soi, c’était sa capacité à s’insinuer dans la moindre de mes pensées, sans crier gare, sans que je puisse l’en empêcher. Néanmoins, je ne devais plus nécessairement me gaver de cet élixir au goût affreux que Mar’yen avait concocté pour moi lors de notre départ. En somme, pourquoi m’en plaignais-je ? A cette pensée, je souris et ceci l’irrita encore plus. Le fait que je puisse rire de cette situation accentuait sa colère d’être en quelque sorte à ma merci sans que cela soit une pleine illusion. Bien qu’il prenne plaisir à me torturer, à m’oppresser de ses pensées les plus sombres, je pouvais encore refuser de poursuivre et ça, Maro’rk ne pouvait rien y faire. J’avais certes envie de retrouver ma bien-aimée, mais je n’y laisserais pas mon âme pour autant.
T’es-tu calmé ? Je ne me suis jamais énervé, dis-je froidement. Il se tut.
 

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