Voilà, ce sont les vacances. C'est ainsi l'occasion pour moi de vous faire découvrir ou redécouvrir un auteur de talent de qui émane une atmosphère étrange, mystérieuse, presque surnaturelle.
Je reçois en ce premier avril - et ce n'est pas un poisson, je vous rassure ! - Sire Cédric. Auteur à la portée du public, disponible, agréable et sympathique.
Place à l'interview !
Bonjour Cédric ! Ravie de te recevoir en
ces lieux. Je t’ai découvert l’an dernier, aux Imaginales. J’avais déjà eu
l’occasion d’entendre parler de toi à maintes reprises, mais pas encore eu
celle de te lire. Depuis, je te rassure, l’oubli est réparé. Je dois dire que
j’ai été agréablement surprise par tes écrits. Ce n’est pas mon genre de
prédilection mais De fièvre et de sang
m’a tant plu que j’ai eu envie de poursuivre mon aventure dans ton univers.
Certaines personnes de mon entourage te
connaissent fort peu. Qui es-tu, Sire Cédric ?
Eh bien, j’écris des thrillers, teintés de
surnaturel, et avec beaucoup d’action ! (Rires.) Mon cinquième roman, Le premier sang, vient de paraître aux
éditions Le pré aux clercs.
Le thriller est un genre assez vaste
finalement. Pourquoi t’être orienté vers ce style si particulier ?
Parce que j’ai toujours adoré les romans
d’aventures, les mystères, les émotions fortes. Comme de nombreux auteurs,
j’écris ce que j’aimerais lire.
Tu es quelqu’un de très abordable en
salon, tu prends le temps de discuter avec tes lecteurs et fans. La relation
avec ton public semble avoir une grande importance pour toi. Pourquoi ?
L’écriture est un partage. J’écris pour eux, pour
tous ces lecteurs et ces lectrices. Pour leur faire passer un bon moment. Quand
ça fonctionne, je suis aux anges ! Et puis, c’est vrai, j’adore les
rapports humains. Pouvoir rencontrer les lecteurs est un pur bonheur pour moi,
cela boucle la boucle, en quelque sorte. Sans lecteurs, un auteur n’existe pas,
non ?
Récemment, sur ta page Facebook, un débat s’est
ouvert sur le fait qu’il est parfois difficile de trouver certains romans dans
les rayonnages de plus petites librairies (mais pas que !), notamment les
tiens. Une difficulté récurrente que partagent de nombreux auteurs,
semble-t-il. Est-ce décourageant ?
Peu de choses me découragent. (Rires.) Le
problème, à l’heure actuelle, c’est qu’il y a tellement de livres publiés que
tous ne peuvent trouver leur place en librairie. Les libraires manquant
d’informations, ils ne commandent pas ce qu’ils ne connaissent pas. Il ne faut donc
pas hésiter à aller leur réclamer les livres, et leur suggérer de les lire
eux-mêmes ! De mon expérience, ça fonctionne !
Revenons à tes écrits. Ton nouveau livre Le premier sang vient tout juste de
sortir. Peux-tu nous le présenter en quelques mots ?
L’histoire du Premier sang commence en région parisienne, quand un gros dealer se
fait assassiner dans une cité… La policière albinos Eva Svärta commence une enquête
qui la ramènera irrésistiblement aux sombres secrets de son enfance, quand elle
avait six ans, et qu’elle a vu sa sœur jumelle se faire assassiner sous ses
yeux… Heureusement, le commandant toulousain Alexandre Vauvert la rejoindra
pour l’aider, et la sauver d’elle-même… peut-être.
À nouveau – et avec plaisir, je dois dire – nous
retrouvons les personnages d’Alexandre Vauvert et Eva Svärta. Qu’est-ce qui t’a
donné envie de les remettre encore en scène ?
Je suis très attaché à ces personnages, à leur
aventure amoureuse d’une part, mais aussi aux épreuves qu’ils doivent traverser.
J’en dis un peu plus sur eux dans chaque roman… et ils ont encore des tas de
choses extraordinaires à vivre !
Tu développes avec beaucoup d’aisance la
psychologie des personnages, tantôt mystérieux voire torturés. Est-ce un
élément important pour toi pour donner du relief à un roman ou est-ce quelque
chose que tu développes, finalement, sans trop y réfléchir ?
Cela me semble naturel. Au-delà de l’action,
des mystères et du dépaysement, les romans parlent tous de ça : l’être
humain, nos questions, nos angoisses, nos réactions face aux épreuves de la vie…
Tes récits semblent baignés dans une certaine
atmosphère surnaturelle. Je trouve que c’est un point de repère évident et que
chaque livre est finalement très différent du précédent, mais n’as-tu pas peur
que cet aspect lasse ou se fane ?
Le côté surnaturel est un peu ma signature,
c’est vrai. C’est ma façon d’imaginer la vie, et de faire résonner des
émotions, ou des interrogations qui me tiennent à cœur. Je ne pense pas que ça
puisse lasser, depuis l’Iliade
jusqu’à nos jours, les superstitions font partie de nos vies, non ? Et il paraît
que même dans les machines il y a des fantômes…
Quelle est ta recette pour écrire ?
Comment te viennent tes idées ? De quoi t’inspires-tu ?
Je n’ai aucune recette, j’essaie au contraire
de me renouveler à chaque livre. Quand je commence à écrire, je sais précisément
où je vais, mais pas encore comment. Les idées me viennent au fur et à mesure, dès
que je me mets à taper sur les touches du clavier. Il me suffit de me projeter
dans mes personnages, je les aime tellement qu’ils s’animent facilement…
Où pourra-t-on te rencontrer dans les semaines
à venir ?
La liste de mes prochaines rencontres et dédicaces
est mise à jour régulièrement sur mon site à cet endroit : http://www.sire-cedric.com/agenda
Je vais terminer par la question que je pose à
tous ceux qui passent par ma demeure : quels conseils donnerais-tu aux
jeunes auteurs ou auteurs en devenir ?
Lire beaucoup, écrire beaucoup. Et ensuite,
lire davantage, et écrire encore.
Un grand merci pour ton temps, Cédric !
Ce fut un plaisir de t’accueillir !
Un plaisir partagé ! À bientôt !
Voilà, à très bientôt pour d'autres interviews !
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